Œuvres parues

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Par-delà le Mental
(Traduit de l'anglais)

Bernard de Montréal

Editions iUniverse, Bloomington, 2011, (252 pages)

ISBN 978-1450297462
Epuisé:  Ebook - Broché - Rélié

Beyond the Mind (Par-delà le Mental) jette la lumière sur les mystères de la pensée. Cette œuvre est accessible à ceux qui abordent l’auteur pour la première fois. Elle se résume essentiellement à l’élaboration du rôle du « mental » dans l’évolution humaine, qui doit ultimement se distinguer par sa liberté « du conditionnement historique des idées et concepts ». Les systèmes de croyance y sont abordés ici comme un sous-groupe de l’activité mentale. Il aborde les dimensions spirituelles de l'homme, ces "mondes invisibles" ainsi que l'influence qu'ils exercent sur la pensée. Cette oeuvre ne constitue pas un ouvrage de développemet personnel, dont les fruits se peuvent réaliser à court terme. Les propos développés s’appliquent davantage à une « évolution » mentale échelonnée sur une période de croissance personnelle à long terme, et dont les référents appartiennent à une évolution future. Bernard de Montréal avance que l’éveil accéléré de conscience actuel engendre naturellement une dissociation entre la conscience collective et le sujet. L'individu se voit soitconfronté aux définitions cartésiennes de la psychologie moderne et tente dès lors de transcender les notions contemporaines de la « réalité » subjective conditionnée. L’auteur avance l'importance d’une compréhension concrète et objective de la nature de l’âme et de la pensée, objective car libre de toute attitude égocentrique. Cette compréhension permet alors le « développement d'une conscience supramentale», ou l’éveil de la « pensée consciente » qui en dépend, ceci en vue d’atteindre « l’intégration de la pensée créative ». Bernard de Montréal se penche ici sur plusieurs phénomènes sociaux d’un point de vue plus pragmatique, conférant à cet ouvrage un aspect plus tangible et accessible au lecteur soucieux de mieux comprendre l’expérience moderne. Ce livre s’attarde aussi aux diverses manifestations de troubles mentaux recensées en société en général, et à l’impuissance qui en résulte face aux influences du « plan astral », qu’il dénonce à titre de source principale d’impulsions et de comportements destructeurs chez l’homme.

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Genèse du Réel

La Genèse du Réel

Editions de la Science Intégrale, Montréal, 1988, (832 pages)

Épuisé
ISBN 2-921139-00-6

La Genèse du Réel est avant tout une oeuvre de référence. Elle avance de nouvelles données sur la problématique du mental. Il s’agit d’une œuvre d’étude plutôt qu’un simple outil de spéculation intellectuelle issue d’idées cristallisées. Cette œuvre maîtresse de Bernard de Montréal aborde, à plus court terme, la profonde crise d’identité que subira l’homme en éveil de conscience, thème des plus pertinents en Occident aujourd’hui. L’auteur évoque la naissance éventuelle d’une « conscience intégrale » qui sera d’abord vécue par l’individu affranchi des illusions de l’ego et du « mensonge cosmique », et qui le distinguera des masses soumises à la conscience collective de l’involution. Reflet du principe universel des polarités, cette dichotomie se présente sur fond de combat entre les mondes invisibles servant l’ « évolution » et ceux servant l’ « involution » depuis le début des temps. Ici, l’auteur entame une nouvelle ligne de pensée, reniant toute référence conventionnelle aux concepts réducteurs issus des théories matérialistes portant sur l'origine de la pensée. Afin de mieux éclairer la complexité du mental et de sa nature universelle, il entreprend, entre autres, de cerner le rôle des diverses hiérarchies universelles exécutant les tâches essentielles à l’évolution de l’homme sur terre.

Bernard de Montréal s’en prend à un truisme de la pensée moderne qu’est le concept du libre arbitre, cette « forme de déception [qui fut] nécessaire », dit-il, à la compréhension réelle du phénomène de la pensée. Sa redéfinition de la notion du libre arbitre « involutif », est centrale à sa pensée. Celui-ci avance que « l’éveil de l’esprit » et du mental mettra en cause les prémisses du libre arbitre, étape essentielle à l’accès d’une « conscience supramentale…destinée à la fusion de l’âme et de l’esprit ». Il évoque ainsi l’avènement d’une conscience nouvelle, visant à faire de l’homme « un être universellement intelligent ». Fort de cette connaissance, l’homme de demain abandonnera ainsi les illusions « involutives » du libre arbitre.

Bernard de Montréal avance que le développement antérieur de la « contrepartie spéculative » de l’intellect aura été « nécessaire au développement et [à] la progression de l’ego » ainsi qu’à son dépassement, ce qui assurera l’émergence éventuelle d’un surhomme. Ces chapitres traitent de thèmes tant ontologiques que métaphysiques, tel que « La lumière de l'esprit », « Les forces occultes », «Les forces politiques et la fin du cycle » ou encore « L'épuration du mental humain », évoquant la science d’un nouvel homme à l’aube d’un nouveau cycle d’évolution de la pensée, sur le point de se rallier à un combat dont le théâtre dépasse l’histoire humaine.

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Dialogue avec l'invisble

Dialogue avec l'Invisible

Editions de la Science Intégrale, Montréal, 1997, (303 pages)

Épuisé
ISBN 2-980579-30-0

Dialogue avec l’Invisible est sans doute l’ouvrage qui élucide en termes plus concrets la dynamique de communication interne qui distingue l’auteur, en qualité de percipient d’une « science supramentale ». Bernard de Montréal ne se disait pas médium et se prononçait avec réticence sur la nature de sa source de pensée. Cependant, il reconnaissait sa capacité à définir la « source » avec laquelle il s’entretenait dans un cadre public. Dialogue avec l’Invisible met en relief ce mode de communication singulier à l'auteur avec ce qu’il qualifiait d’«intelligence» ou d'«entité systémique », qu’il interroge ici dans un rapport cognitif, avec applomb. D’un point de vue purement dialectique, l’originalité de ce dialogue est révélatrice par sa relation de « télépsychie » entre l’auteur et une « entité » communiquant « à partir d’un plan individué » et ayant accès à un savoir que l’auteur estimait utile à l’être en voie d’évolution. Cette entité se désigne, par ailleurs, par le pronom « nous » et s’adresse à l’auteur à la deuxième personne du pluriel pour signifier le genre humain. L’indépendance entre l’auteur et la source y est manifeste. L'auteur maintient ainsi un esprit critique face à cette source de savoir. Cette communication, livrée sur un niveau mental ou de « fusion », selon Bernard de Montréal, peut en principe être perçue de tout être « conscient » ayant subi ce même processus. Il concevait ainsi cet état « mental» permanent, dont il s’abreuvait, qu'il subissait et qu'il combattait depuis 34 ans, vers la maîtrise d’un état mental « intégré », selon ses mots.

 

 

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